IMMO 974 – créé le 15.10.2019 à 06:37 – mis à jour le 15.10.2019 à 16:12

L’architecture créole réunionnaise est née du mariage parfait entre Orient et Occident. Elle est extrêmement riche et variée, à l’image de son peuple venant de diverses origines.

 

La construction architecturale réunionnaise marque deux périodes, à savoir la colonisation (dès 1665) et la départementalisation (à partir de 1946). Les villes de La Réunion sont ainsi ornées d’une architecture héritée de l’époque coloniale.

 

Les paillotes

 

Les premières habitations de La Réunion furent les “paillotes“. Elles étaient composées des matériaux se trouvant sur l’île, à savoir du bambou calumet, du latanier, des palmes, etc. Par la suite, sont nées les vraies cases créoles avec une armature en bois. Elles étaient construites par les premiers colons de la culture du café et des épices. La paillote n’existe plus que rarement sur l’île, notamment dans certains ilets isolés de Mafate ou de Cilaos.

 

Des constructions influencées par l’Europe

 

La construction en dur est entrée à La Réunion dès le milieu de XVIIIe siècle. Des constructions calquées sur le modèle français ont vu le jour, comme la maison Adam de Villiers à Saint-Pierre. L’influence européenne a commencé à se répandre dans l’architecture réunionnaise. Cette dernière a aussi intégré des héritages multiples inspirés des styles néoclassiques, coloniaux ou indiens, rappelle habiter-la-reunion.re.

 

Création de vastes quartiers après la colonisation

 

Dans les années 60 avec l’explosion démographique, la construction d’immeubles collectifs et la création de vastes quartiers de relogements ont commencé afin de réinstaller les populations vivant à l’époque dans des bidonvilles. Parallèlement, de belles habitations ont été construites, à l’image de la maison Valliamé (style créole) ou la maison Morange (style contemporain).

 

Des trésors architecturaux

 

Récemment, les Réunionnais ont eu une prise de conscience de la valeur de l’architecture créole. Cette dernière fait d’ailleurs l’objet de mesures de préservation et de restauration. Il est possible actuellement d’observer quelques trésors architecturaux (paillote, case créole, demeures urbaines, etc.).

> A lire aussi : Journées nationales de l’architecture : les architectes ouvrent leurs portes

L’architecture de la ville de St Denis en images