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Pour son futur écoquartier, la ville de Paris veut expérimenter la collecte des urines afin de les valoriser en tant qu’engrais.
Expérimenter la collecte des urines
Le magazine Sciences et Vie Junior a longuement parlé de notre urine dans l’un de ses dossiers. D’ailleurs, il s’est appuyé sur le futur écoquartier parisien qui doit se développer sur le site de l’ancien hôpital Saint-Vincent de Paul prochainement. La ville de Paris veut, en effet, expérimenter la collecte des urines afin de les valoriser comme engrais.
L’urine est remplie d’azote, un nutriment plus qu’essentiel pour les plantes, note le magazine, confirmant une information de RTL. En outre, la moitié des engrais azotés utilisés en France est remplie de produits chimiques.
“On fabrique de l’azote dans des usines”
Selon les informations rapportées par la Radio Télé Luxembourg, les engrais utilisés en France proviennent de fumier, de déjections animales. L’urine humaine n’est pas récupérée. Au contraire, elle est détruite pour ne pas être déversée dans des rivières pour éviter la prolifération des algues.
“À grand renfort d’hydrocarbures, on fabrique de l’azote dans des usines, et on en détruit dans d’autres, c’est absurde !”, regrette Fabien Esculier, ingénieur de l’école des Ponts Paristech, spécialiste du sujet.
Plus d’un litre d’urine par jour
Les chercheurs ont précisé que l’urine est aussi efficace que des engrais industriels. Selon le pépiniériste, Renaud de Looze, une personne produit en moyenne un litre et demi d’urine par jour. Cela peut fertiliser un sol de 365 m2 sur un an.
Cette surface est nécessaire pour couvrir les besoins en céréales et légumes d’un végétarien.
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