Les jeunes de plus en plus intéressés par l’immobilier

Actuellement, les 25-35 ans voient dans l’investissement immobilier un bon moyen pour répondre à leur souhait d’être autonomes… Aussi, il représente un gage de sécurité, alors que l’économie semble se fragiliser avec le temps.

Epargne immobilière, crédit…

Peu importe la génération ou l’époque concernée, comme le note Nicolas Billet, directeur immobilier de l’Union financière de France dans une tribune pour start.lesechos.fr, l’immobilier demeure “la colonne vertébrale du patrimoine pour les Français”. Alors que l’épargne de précaution est actuellement peu rémunératrice (moins de 1 %) et le placement boursier risqué, l’épargne immobilière assure toujours un enrichissement sur le long terme.

Aussi, c’est une habitude d’affirmer que l’épargne immobilière se constitue avec le crédit. Pourtant, il y a quatre décennies, certains foyers achetaient leur logement avec de l’argent liquide et l’endettement est devenu le moyen le plus coutumier pour acheter sa principale demeure. En 2021, cette idée est implantée chez les jeunes puisqu’avec un niveau inférieur à 1 %, emprunter actuellement coûte presque 5 fois moins cher qu’en 2000 et 3 fois moins qu’en 2010.

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Démocratisation de l’immobilier

Par ailleurs, Nicolas Billet a expliqué qu’en quelques décennies, “l’immobilier s’est démocratisé, puis adapté aux projets de vie des jeunes générations qui se stabilisent plus tardivement dans leur vie personnelle, sans pour autant vouloir repousser le moment d’investir dans l’immobilier“.

Avec la hausse des prix, le développement du télétravail et de la mobilité professionnelle, “nombreux sont les jeunes refusant de payer pour la sédentarité et qui veulent conserver un maximum de flexibilité”. Ils ont opté pour la location de leur logement principale, s’orientant par ailleurs vers un investissement locatif.