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Selon les chiffres arrêtés en mai 2017, les Notaires de France ont relevé un niveau historique des volumes de vente d’immobilier ancien dans l’Hexagone. En douze mois, 907 000 transactions ont été recensées. Cette situation interpelle les vendeurs et les acquéreurs concernant la hausse des prix. Voici les réponses des Notaires de France.
Marché de l’immobilier
Selon les Notaires de France, la bulle immobilière n’existe pas. Et pour cause : la majorité des achats est destinée pour se loger. Cette forte poussée des ventes est uniquement le résultat d’une phase de rattrapage.
Augmentation des prix
La hausse annuelle des prix s’élève à +3,2 % pour les appartements et de +2,3 % pour les maisons (au 31 mars 2017). Par ailleurs, les notaires prévoient une hausse annuelle de +1,2 % pour les maisons anciennes contre +4 % pour les appartements anciens. “Les taux restent toujours bas et on peut imaginer que tant qu’ils ne remonteront pas fortement – suffisamment pour frapper les esprits en tout cas -, la mécanique actuelle ne sera pas cassée”, ont-ils indiqué sur le récit des Echos.
Cette hausse des prix a été surtout observée en Métropole plus précisément à Besançon, Strasbourg, Nancy, Marseille et Lille. Les hausses affichées atteignent entre 5 % et 10 %. Mais les Notaires estiment que “Paris reste le cœur du réacteur” avec un prix médian de 8 450 euros le mètre carré (+ 5,5 %) à la fin du premier trimestre.
Loyers
Le prix des loyers reste le même, mais il pourrait y avoir un changement des comportements des bailleurs et des locataires. Les bailleurs seraient tentés de reporter leurs investissements dans les villes de province, pas encore trop touchées par les hausses. De leur côté, les locataires pourraient ne pas être tentés par un achat sauf en cas de délocalisation.
Impact de la fiscalité
Cette situation ne sera pas sans conséquence pour la fiscalité. Les notaires évoquent par exemple quelques changements qui pourraient engendrer des conséquences néfastes sur l’activité. Il s’agit entre autres du nouvel impôt sur la fortune immobilière qui remplacerait l’ISF ou encore la hausse de la CSG (+ 1,7 %) qui va alourdir l’impôt sur les plus-values.
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