Logement : hausse des achats d’un bien à rénover

Après des mois confinés dans leurs appartements, les Français ont placé l’aménagement de leur logement dans leurs priorités. Cet engouement s’observe aussi dans l’acquisition d’un nouveau logement.

Acheter un bien à rénover

Un sondage OpinionWay a indiqué que 59 % des personnes interrogées se disent prêtes à acheter une résidence principale nécessitant des travaux. Pour les acquéreurs âgés de 25 à 34 ans, ce taux grimpe à 72 %.

Les biens anciens à rénover sont une véritable opportunité financière, surtout pour les jeunes primo-accédants. En effet, ces biens sont moins chers à l’achat et pourront être revendus avec une belle plus-value.

Une habitation à leur image

Yann Depoys, directeur Général (COO) chez hemea, a rappelé qu’un bien à vendre sur trois nécessite une rénovation partielle sur le marché de l’ancien. Cette rénovation peut s’agir des peintures, de la cuisine, des revêtements de sol, de la salle de bains, etc.

Selon une étude d’Hemea, le budget moyen de chantier est évalué à 25 000 euros, voire 50 000 euros chez les 25 à 34 ans. Ces derniers veulent se tourner vers le sur-mesure et aménager l’habitation à leur image.
“80 % de nos clients font appel à nous pour réaliser des travaux au moment de l’achat, et on constate en général que 10 à 15 % du coût de l’acquisition sont investis dans les rénovations“, a poursuivi l’entrepreneur.

Un double problématique

Les acquéreurs sont souvent confrontés à un double problématique en achetant un bien à rénover. En effet, ils doivent évaluer au plus tôt l’enveloppe budgétaire du chantier et finaliser au mieux le projet de travaux entre la vente définitive et le compromis pour emménager le plus rapidement possible.

De nombreuses agences immobilières travaillent actuellement avec des artisans pour établir un premier devis. Les acquéreurs peuvent également utiliser des simulateurs en ligne. Attention toutefois aux mauvaises surprises. En effet, 74 % des personnes interrogées redoutent les malfaçons, les retards de chantier très fréquents ou encore les dépassements de facturation. Il faut ainsi multiplier les devis pour limiter les risques.

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