IMMO 974 – créé le 30.08.2019 à 12:21 – mis à jour le 23.09.2021 à 15:12
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Globalement, le nombre de logements principaux en tôle ou en dur a haussé de 4,1% chaque année sur une période de 5 ans sur tout Mayotte.

 

L’essor des logements en tôle

 

Comme le rapporte le Journal de Mayotte, entre 2012 et 2017, le nombre de logements en tôle a atteint les 63 100 sur le territoire mahorais. Pourtant, la population a augmenté de 3,8% en un an sur la même période. Les bidonvilles sont de plus en plus importants, et l’institut national des statistiques et études économiques (Insee) confirme que 40 % des logements à Mayotte sont en tôle.

 

En observant les statistiques sur deux décennies, il est noté qu’en 1997, une habitation sur 5 était bâtie en bois ou torchis. Ce taux est actuellement à moins de 1%, alors que le nombre d’habitation en dur était de 60% à l’époque. Les Mahorais ont ainsi ‘préféré’ se tourner vers les cases en tôle. En 20 ans, le nombre de ce type de logement est passé de 14% à 38%.

 

Ce type de maison se trouve principalement aux alentours des zones urbaines, comme le long de l’axe Koungou-Mamoudzou-Dembéni. A Koungu et à Mamoudzou et Koungou,  la moitié des habitations est sans eau courante. Bouéni est le secteur qui enregistre le moins de maisons en tôle.

 

Une question d’ethnicité

 

Selon l’étude, à Mayotte, 65% des étrangers  et un Français sur 4 vivent dans une case en tôle.

 

Par ailleurs, les Français nés en Métropole ou dans un autre territoire d’outre-mer sont environ 90% à habiter dans un logement en dur contre 52% des Français nés à Mayotte et 55% des Français nés à l’étranger. Et seulement 13% des étrangers habitent dans une maison en dur. Toujours comme le rapporte le média local, l’Insee explique que la hausse des cases en tôle représente une “réponse aux besoins urgents des nouveaux immigrants.