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Lors de sa conférence de presse post grand débat national, le président de la République a défendu sa réforme sur l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Aucune marche arrière
La suppression de l’ISF a souvent été critiquée par l’opposition et les “Gilets Jaunes” lors de leurs mobilisations. Durant son allocution le jeudi 25 avril, Emmanuel Macron a défendu sa réforme. Il a ainsi refusé de remettre en question la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI).
Le chef de l’État a expliqué que la réforme de l’ISF a été adoptée afin d’encourager l’investissement dans l’économie réelle, la recherche, les usines, mais aussi la production. “Il s’agit d’une réforme pour produire, pas une réforme pour les plus fortunés (…) Elle relève du simple pragmatisme“, a-t-il fait savoir.
Une évaluation de la réforme d’ici un an
Emmanuel Macron a toutefois indiqué que cette réforme sera évaluée en 2020 pour voir son efficacité. “Si elle n’est pas efficace, nous la corrigerons. Si elle est trop large, qu’elle a des effets pervers, ils seront corrigés“, a-t-il expliqué.
L’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est un impôt payé par les personnes physiques et les couples détenant un patrimoine immobilier net taxable dépassant 1,3 million d’euros. Depuis le 1er janvier 2018, l’IFI a remplacé l’ISF. Selon Bercy, l’IFI a rapporté en 2018 une somme totale de 1,25 milliard d’euros, contre 4,1 milliards d’euros en 2017 pour l’ISF.
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